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​¡ Que viva Españ!

Depuis le 7 octobre 2023, l’État espagnol est sans doute le pays occidental le plus en pointe dans la défense du peuple palestinien, pour mettre fin, concrètement — et pas seulement en paroles — au génocide à Gaza.  Le Premier Ministre Pedro Sánchez résume bien la situation : « Si la reconnaissance de l’État palestinien est urgente, ce qui est encore plus urgent, c’est qu’il y ait un peuple palestinien qui l’habite ».

 

En plein drame humanitaire à Gaza, l’Espagne hausse le ton, sauvant l’honneur de l’Europe : si les relations diplomatiques ne sont pas vraiment rompues, les deux ambassadeurs ont été rappelés «  pour consultation » dans leurs pays respectifs. Dès mai 2024, l’Espagne a reconnu l’État de Palestine.

 

Début septembre 2025, Sánchez a annoncé une série de mesures « pour mettre fin au génocide » :

•    embargo sur les ventes d’armes à Israël

•    interdiction d’accueillir dans les ports espagnols des navires transportant du carburant destiné à l’armée israélienne

•    fermeture de l’espace aérien espagnol aux avions acheminant du matériel militaire destiné à Israël

•    exclusion des entreprises israéliennes des appels d’offres publics

•    interdiction d’entrée en Espagne pour les personnes qui participent ou ont participé au génocide

•    exclusion des produits en provenance des colonies illégales de Cisjordanie

•    renforcement de l’aide humanitaire : 10 millions d’euros pour l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (l’UNWRA mise                       hors la loi par Israël)

•    budget global pour Gaza porté à 150 millions d’euros en 2026.

 

 

Suite à l’assaut illégal contre la flottille Global Sumud arraisonnée dans les eaux internationales, le Gouvernement espagnol se prépare à lancer une offensive diplomatique et juridique pour poursuivre Israël.

 

Le peuple espagnol est particulièrement impliqué dans l'engagement pour la paix : samedi 4 octobre, selon les autorités, 70 000 personnes ont manifesté à Barcelone  et 92 000 à Madrid pour la paix au Proche-Orient.

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Le monde du sport et celui de la culture ne sont pas en reste :

•    on a vu comment le Tour d’Espagne, la Vuelta, a été perturbé par les militant·e·s solidaires de la Palestine protestant contre la présence de l’équipe cycliste Israël Premier Tech, dont l’exclusion a été demandée et soutenue par le Ministre des Affaires étrangères ;

•    l’Espagne menace de boycotter la Coupe du Monde de foot 2026 si Israël se qualifie ;

•    elle a annoncé son retrait de l’Eurovision au cas où Israël n’en serait pas exclu.

 

Tout cela se construit à l’initiative ou avec la bienveillance du Gouvernement de l’État espagnol. Quelle différence avec la France et l’Allemagne qui parlent (peu, en fait) et n’agissent pas (du tout) !

 

Et, pour conclure, l’Italie aussi ! Avec une mention spéciale pour les dockers et l’ensemble des syndicats. Grève générale, le pays paralysé, deux millions de personnes dans la rue pour Gaza, avec une formidable jeunesse que saluait le grand quotidien La Repubblica par ces mots : « Leur Palestine d’aujourd’hui semble vraiment devenue notre Vietnam d’hier ». Georgia Meloni, la Le Pen italienne, n’en revient pas... Bravissimo !

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