La situation  devient vraiment préoccupante en France, en termes de démocratie, de liberté d’expression, liberté de manifestation et autres  droits de l’homme en général. Chaque jour, chaque occasion de mobilisation amène son lot... de preuves, de victimes ! Avec la réforme des retraites (réforme injuste et injustifiée !) imposée d’en haut par M. Macron (sous le prétexte « rachitique » qu'elle figure dans son programme présidentiel, quand on sait dans quelles conditions il a été réélu en avril 2022 face à Mme Le Pen : surtout pour éviter au pays l’aventure FN / RN…) et menée de façon « robotique » par le gouvernement Borne, sans vraie concertation ni écoute des partenaires sociaux (unanimes — c’est rare en France — pour rejeter ce projet de réforme des retraites), sans vote des élus du Peuple, et avec plusieurs  passages en force à la faveur du fameux article 49-3 (disposition constitutionnelle, certes, mais anachronique et violente, contre la volonté du Peuple !).

Avec tant de mépris et de « violences symboliques » envers le Peuple, il est inévitable et même naturel que ce dernier dise NON ! à travers une mobilisation exceptionnelle, sous la houlette d’une Intersyndicale unie, mûre et forte, mais accueillie avec indifférence et sourde oreille par Macron et son gouvernement Borne, voire avec la volonté de « casser » cette unité. Le dernier épisode de cet ‘autisme’ du pouvoir et de sa répression du Peuple, c’est l’interdiction (via des arrêtés préfectoraux hallucinants !) des « casserolades », rassemblements  bon-enfant du peuple exprimant son mécontentement et sa désapprobation de décisions injustes et injustifiées, qui s'inspirent d’une pratique séculière mais toujours d’actualité : « le charivari » !      ​