
Quetigny : municipales
sur fond de chaos politique
Après deux ans d’existence, la Gauche Quetignoise continue de résister aux forces centrifuges qui secouent le Nouveau Front populaire au niveau national. Avec une quarantaine de participant·e·s, elle a tenu sa dernière AG ce 17 septembre sur la préparation des prochaines élections municipales.
​
Les quatre groupes de travail constitués sur les thèmes de la solidarité, de la jeunesse, de la démocratie locale et de l’urgence climatique ont commencé à débattre du prochain programme, et proposeront — dans leurs domaines respectifs — des ateliers ouverts aux habitant.es de Quetigny. Une commission de synthèse composée des différentes sensibilités politiques de la Gauche (Écologistes, l’APRES, LFI, NPA, PCF, PS et Réinventons Quetigny) ainsi que de personnes non affiliées à une organisation, aura la charge de regrouper les propositions des groupes de travail et des contributions individuelles ou d’organisations qui pourront lui parvenir. Cette commission sera validée par une prochaine assemblée générale.
​
Ce choix de ne pas laisser aux seules organisations politiques le pouvoir et la responsabilité de l’élaboration du programme est en soi une avancée de la démocratie participative locale. Quant à la liste commune, si le programme est partagé par la diversité politique locale et toutes les personnes adoptant en commun cette démarche unitaire, sa composition devrait refléter cette même diversité et être finalisée en janvier prochain.
​
Ce travail commun tranche avec les ruptures effectuées, entretenues, assumées par certaines composantes nationales du Nouveau Front Populaire où l’heure est davantage à la fissure qu’à la soudure, sur fond de stratégies partidaires en vue d’une éventuelle législative anticipée ou de la prochaine présidentielle... Et pourtant, quoi de plus réducteur de divergences réelles ou supposées qu’une réflexion et un travail commun d’élaboration pour apporter les meilleures solutions aux problèmes et difficultés quotidiennes de nos concitoyen·ne·s, en priorité des plus fragiles et des plus précaires ? Cette démarche unitaire de la Gauche n’est-elle pas la meilleure garantie contre l’avancée et l’emprise de l’Extrême-droite ? À condition, bien sûr, que les principes de solidarité et d’égalité s’incarnent dans des mesures concrètes qui améliorent réellement la vie des habitant·e·s. Les communes ne peuvent évidemment pas tout dans la lutte contre la pauvreté et la précarité, mais elles peuvent faire la différence dans l’exercice de la solidarité, le maintien et le renforcement des services publics et la pratique de la démocratie locale.
​
Ces municipales qui devraient être une répétition, à Gauche, pour les prochaines échéances électorales majeures, risquent pourtant d’être snobées par la situation chaotique dans laquelle le président Macron continue de plonger le pays. En renommant Sébastien Lecornu à Matignon, le président de la République ajoute encore à la crise, dont le dénouement profitera à l’Extrême Droite si les forces de Gauche continuent à nous resservir le spectacle affligeant de la division et du cynisme.
​
L’heure est grave, mais il est encore temps de reconstruire l’unité pour enclencher une dynamique de la victoire et empêcher le pire aux prochaines législatives et à la présidentielle. L’unité est une culture politique de long terme à tous les niveaux, et non pas un accouchement aux forceps à la veille des législatives pour gagner ou conserver des sièges à l’Assemblée nationale... Ceux qui s’entêtent à entretenir la division porteront une lourde responsabilité — et pour longtemps — si le Rassemblement national arrive au pouvoir.
​​​​​​​​​​​​
​
​
​
​
Je souhaite m'inscrire ou inscrire un·e ami·e à cette lettre
​
​
​Je souhaite ne plus recevoir cette lettre
​
​
​​​


