
Des collectifs
pour l'unité de la gauche
À ce jour, plus de cent collectifs « Nouveau Front Populaire » ont vu le jour. Un réseau de ces collectifs s’est constitué lors de la dernière rencontre nationale le 22 mars dernier.
Si son décollage peut paraître plutôt lent et ne pas intéresser beaucoup les organisations les plus en vue du NFP, l’enjeu qu’il représente garde toute son importance : résister au niveau local aux dynamiques centrifuges qui menacent le NFP au plan national, pousser ses composantes politiques à se retrouver pour donner à la Gauche une chance réelle d’accéder au pouvoir en 2027 pour appliquer un programme de rupture avec la politique macronienne ou celle proposée par la Droite et l’Extrême-Droite.
En Côte d’Or, trois collectifs poursuivent cet objectif :
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Le collectif Dijon Sud créé il y a plus de trois ans sur la 5ème circonscription
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Le collectif de Haute Côte d’Or constitué au début de cette année sur la 4ème circonscription
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Celui de Quetigny, le seul implanté uniquement en zone urbaine
Le 26 avril dernier, une trentaine de membres de ces trois collectifs se sont retrouvés à Villers-La-Faye, en Côte d’Or Sud, pour échanger sur leur réalité, les actions menées ou envisagées. Si certains participants ont exprimé quelques réticences sur l’utilité d’une coordination nationale, d’autres se sont employés à dissiper ces inquiétudes. Le but de cette coordination n’a rien d’une machine de guerre contre les partis, elle se veut un outil pour les aider, les pousser à faire vivre le NFP, le conforter et même le développer dans la situation à risques que nous connaissons.
Nos camarades de Haute Côte d’Or ont proposé une nouvelle rencontre en octobre prochain pour poursuivre les échanges, débattre des perspectives politiques et notamment des municipales. Cette invitation devrait logiquement être adressée aux organisations syndicales, associations, collectifs divers qui se sont fortement mobilisées en juillet dernier et ont contribué à faire du NFP la principale force politique à l’Assemblée nationale.
Le 21 juin dernier, s’est tenue la troisième rencontre nationale des collectifs.
Malgré une participation un peu moindre que celle de mars dernier, cette rencontre a permis de nouveaux échanges d’expériences et la mise en place de quelques outils pour une meilleure coordination capable de contribuer activement à l’émergence d’un mouvement populaire en faveur de l’unité de la Gauche.
Beaucoup ont souligné l’importance des listes d’union aux prochaines municipales, à la fois pour répondre au mieux aux attentes et besoins de nos concitoyen·ne·s et pour éviter la dispersion qui serait un mauvais signal pour les échéances politiques majeures de 2027.
Deux décisions importantes ont été prises :
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la participation à l’invitation de Lucie Castets, le 2 juillet à Bagneux, lancée à toutes les forces de Gauche et à la société civile (syndicats, collectifs, associations) dans la perspective des élections présidentielle et législative de 2027. La coordination nationale des collectifs y a affirmé clairement son soutien à un programme de rupture avec le néolibéralisme et le productivisme et l’impérieuse nécessité de s’unir autour d’une candidature unique souhaitée par 80 % des élect·eur·rices de Gauche pour se donner les moyens de changer vraiment la vie de millions de nos concitoyen·ne·s. Les Écologistes, le Parti Socialiste, Génération·s, Picardie Debout (François Ruffin) et l’Après (Clémentine Autain) étaient là, ainsi que des représentant·e·s de la société civile (organisation syndicales, associations, collectifs).
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la proposition d’une convention nationale de la Gauche à l’automne prochain à toutes les forces politiques et citoyennes qui veulent se donner les moyens de l’unité. Un tel évènement, s’il se réalise, serait un encouragement fort à la mobilisation citoyenne pour provoquer un sursaut unitaire capable de conjurer le danger qui menace le fondement même de notre modèle de société.
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Cette Gauche unitaire a fait le serment d’avoir un candidat commun à la présidentielle de 2027. Elle a aussi annoncé sa volonté d’élaborer un programme commun à partir du programme du Nouveau Front populaire, des réalisations des élu·e·s loca·le·ux, ainsi que des propositions de la société civile, les luttes sociales et écologiques, les cahiers de doléances des Gilets Jaunes. Refusant la logique des deux Gauches irréconciliables, elle a laissé la porte grande ouverte aux autres composantes de la Gauche : LFI, Place Publique et le PCF dont on peut regretter l’absence à cette rencontre. Lire ici le communiqué