Dans moins de neuf mois, les Municipales ! À Quetigny, rencontres, déclarations sur fond de rassemblement de la Gauche Quetignoise laissent la porte ouverte à une liste réunissant la quasi-totalité des forces de Gauche.

 

Une rencontre du Parti Socialiste avec le collectif citoyen « Réinventons Quetigny »

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Réinventons Quetigny a répondu à une invitation du Parti socialiste pour un premier échange auquel ont participé 5 membres du PS et 6 membres de notre collectif RQ. La volonté affirmée de travailler à une liste commune montre bien l’évolution des un·e·s e t des autres depuis trois ans — depuis la constitution de la NUPES, première tentative de réunification de la Gauche lors des législatives de 2022 —. Tentative avortée, mais renouvelée avec plus de force en juillet 2024 face à la menace de l’Extrême Droite et l’urgence d’une politique de rupture avec le Macronisme. La mise en place du collectif « La Gauche Quetignoise » depuis près de 2 ans a donné corps dans notre ville à l’exigence d’unité exprimée très majoritairement par l’électorat de Gauche.

Si la liste commune est un souhait de la Gauche, elle doit se constituer sur un programme partagé. Nous connaissons nos divergences, particulièrement sur la conception de l’urbanisme et la démocratie, mais nous pensons, si chacun·e sait faire preuve d’ouverture et d’évolution, qu’elles peuvent être dépassées ou du moins relativisées pour répondre aux attentes et besoins de nos concitoyen·ne·s.

 

Quels enjeux pour la prochaine mandature ?

 

Après deux mandatures fortement orientées vers l’aménagement du Centre-ville qui a mobilisé beaucoup d’énergie ainsi que l’essentiel de nos disponibilités financières, il faut redéfinir certaines priorités. Lors de sa dernière assemblée générale, une quarantaine de membres de la Gauche Quetignoise ont planché sur ce que devraient être certaines de ces priorités.

• la solidarité, qui peut se manifester de plusieurs façons : les aides directes aux plus précaires, l’accompagnement des personnes sans emploi, l’insertion dans la vie de la cité, des services publics gratuits (transports, premiers m3 d’eau) et même participation à une expérimentation de Sécurité Sociale Alimentaire,

• la jeunesse, qu’il faut accompagner dans la formation et l’insertion professionnelle, la vie sociale et citoyenne,

• la démocratie locale, encore balbutiante, doit être fortement développée et donner aux Quetignois·e·s les moyens de s’exprimer, de participer, et aussi de décider, notamment sur les grands projets de la ville.

• L’urgence écologique, qui à ce stade n’a pas encore suscité de vrais débats, oblige, malgré les importants reculs de la politique gouvernementale, à prendre des mesures fortes en lien avec les objectifs de long terme de l’agenda 2030-2050.

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Ces questions et réponses à apporter demandent évidemment à être complétées, traduites en mesures précises. D’autres domaines tels que la culture, l’urbanisme, etc. doivent aussi faire l’objet de débats, en ayant bien conscience que les propositions et l’action municipale s’inscrivent obligatoirement dans un environnement métropolitain, qu’on le considère comme un atout ou un obstacle qui pourrait être contourné par des propositions communes à plusieurs listes de Gauche.

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Si le débat va se poursuivre au sein de la Gauche Quetignoise jusqu’au scrutin de mars 2026, il nous faut en même temps donner aux Quetignois·es la possibilité  d’intervenir dans la préparation de ces municipales. L’automne doit être le moment où des initiatives doivent être prises : tables rondes, contacts directs avec les habitants pour recueillir leurs souhaits et propositions, etc.

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Dès maintenant il faut accélérer la démarche d’une démocratie ascendante qui doit permettre aux habitant.es de notre ville de devenir des acteurs de leur propre avenir.

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